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LA FORTERESSE DE SHEHERAZADE

Par le biais de cette oeuvre, largement inspirée des photographes Bill Brandt et John Coplans, je souhaite mettre en évidence le corps sous un rapport de proximité inhabituelle et intimiste. Parallèlement à cela, se dresse un panorama abstrait de corps végétaux qui, par la douceur de leurs traits et l’ardeur de leurs couleurs, viennent refléter le caractère organique originel du corps. À la fois sensible et interrogatrice, la mise en scène de ces fragments divers nous aide à nous questionner sur la valeur de notre corps au quotidien.

Comment la photographie permet-elle de jouer sur les limites de nos perceptions usuelles des corps ?

Cette série fut réalisée à différentes périodes de l’année à l’aide de supports multiples : photographie numérique, macroscopique et chambre argentique. Quant au modèle photographié, il est lui aussi changeant. Ces paramètres réunis ont permis de donner à chacune de ces images un caractère unique : tel un corps en comparaison à un autre corps.

Par la subversion de l’image, la photographie surréaliste s’inscrit dans une opposition à la réalité. Pourtant cette œuvre se partage entre la sensibilité réelle et la construction d’un imaginaire à partir de matière tangible. « La forteresse de Shéhérazade » est une œuvre à la frontière du surréalisme et du pragmatisme : c’est en étant proche du sujet que nous le comprenons mais que nous risquons aussi de le perdre.

 L’œuvre complète initiale est composée d’images, de poèmes et d’archives principalement issus de la période 2017 - 2020.

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